La Ruche qui dit oui : le circuit court de la bonne bouffe

Depuis la crise sanitaire, la vente de produits alimentaires en circuits courts a bondi. La Ruche qui dit Oui, site qui met en rapport consommateurs et producteurs locaux depuis 10 ans, a profité de cet essor. Avec  60 000 nouveaux clients, ce réseau déjà reconnu confirme l’attrait des Français pour la qualité, la proximité, une vente plus humaine et juste. Un élan éco responsable qui promet encore de belles années aux ruches. 🍯


La Ruche qui dit Oui au local et à la qualité 📍👌

Les Français veulent de plus en plus se fournir en denrées alimentaires directement auprès des producteurs. Ils exigent des produits de qualité, de saison, du frais, du local, à faible coût carbone. Les agriculteurs sont aujourd’hui plus de 20% à s’immiscer dans la vente directe, souvent par refus du système des grandes surfaces. Légalement, le circuit court définit :

  • un achat direct au producteur 🤝
  • ou un achat impliquant au maximum un intermédiaire avec un lieu de production dans un rayon maximal de 80 km. 🚗

La Ruche qui dit Oui va encore plus loin en proposant des sites de production dans une zone maximale de seulement 69 km en moyenne du point de vente. Cette solution crée un réseau dans lequel les gens se connaissent, se côtoient, se font confiance. 👋

Ce type de vente représente 10 % de la consommation alimentaire en France. Selon la Chambre de l’Agriculture, elle pourrait grimper à 25 % dans les 4 ans, notamment avec la loi Alimentation qui devrait imposer 50% de produits bio, de qualité et durables dans la restauration collective à horizon 2022. 

Des ruches pour une rémunération juste des producteurs 💎✅

Dans les circuits traditionnels, les producteurs vendent à des centrales d’achat qui fixent les prix et les conditions. À la Ruche, les producteurs évaluent le juste prix eux-mêmes. Le devenir de la vente est tout à fait transparent : 80% de la transaction leur revient. Les 20% restants rétribuent le responsable de ruche et la Ruche qui dit Oui, qui s’occupent du recrutement clientèle et de la logistique comptable. 

Les producteurs profitent ainsi d’une communauté d’acheteurs déjà constituée par le responsable de ruche. Celui-ci se charge de recruter de nouveaux membres, de les fidéliser, de faire proliférer l’essaim. Sur le site vitrine de la ruche, ils peuvent présenter, valoriser, promouvoir et vendre facilement leurs produits. Ils bénéficient de la notoriété du concept, de sa publicité, des affiches, tracts et articles dans la presse qui permettent de faire connaître le dispositif et développer le réseau. 📈💡


Ma petite entreprise (de ruches) ne connaît pas la crise 🙅

Le 21 septembre 2011, la première Ruche démarrait sa distribution dans la banlieue de Toulouse. Puis il y eut Paris, Strasbourg, Royan, Bordeaux, Tours, Caen, Nîmes, Rennes, Lyon… La Ruche qui dit Oui s’impose aujourd’hui comme le leader européen de la vente de produits locaux en ligne. Le réseau des ruches met aujourd’hui en relation 5000 producteurs français avec leurs consommateurs, sur 750 marchés éphémères. 🍅🥕

Elle a encore innové en mars avec l’ouverture de sa première boutique physique à Sceaux, dans les Hauts-de-Seine.

Dotée déjà d’un Oui ! Magazine, elle publie à l’occasion de ses 10 ans un livre qui regroupe 1000 bonnes idées pour passer à l’action et réussir sa transition écologique à la maison. 💡🌳

Enfin, sentant l’engouement pour le circuit court et les formations digitales, elle a eu l’idée de titiller le désir d’aventure entrepreneuriale qui semble assoiffer certains Français. Elle propose une formation en ligne pour devenir responsable de ruche. Une activité complémentaire qui permet de générer des revenus à hauteur de 8,35% H.T. des ventes générées.

Une activité valorisante, une aventure humaine, éthique et dynamique, qui n’ont pas fini de faire des émules. 🤭


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